Envisagé comme chauffage principal ou d’appoint, le poêle à bois a nécessairement un impact sur la performance énergétique d’une maison neuve et sur son empreinte carbone.
Référence du chauffage bois, Aäsgard revient sur les aspects positifs, mais aussi négatifs de cette installation. Ce spécialiste vous livre les solutions pour corriger les quelques points négatifs du poêle à bois.
Les impacts positifs d’un poêle sur la performance énergétique
L’installation d’un poêle à bois permet de s’affranchir totalement ou en partie d’autres énergies plus chères (l’électricité) ou plus polluantes (le gaz). Ce choix permet de répondre aux exigences de la RE 2020 en matière de source d’énergie renouvelable et d’efficacité énergétique.
La réduction de la consommation d’énergie du chauffage
Lorsqu’il vient en appoint d’un autre système de chauffage, le poêle à bois permet de limiter l’utilisation de ce dernier. Énergie la moins chère du marché français, le bois est un excellent moyen de maîtriser la facture énergétique d’une maison neuve.
Un bilan carbone intéressant
La combustion du bois ne rejette dans l’atmosphère que la quantité de CO2 capté durant la vie de l’arbre grâce à la photosynthèse. Pour autant, le bois n’a pas un bilan complètement nul : la coupe et le transport du bois de chauffage impliquent l’utilisation d’engins et de véhicules émetteurs de gaz polluants. Ces émissions restent néanmoins limitées, le bilan carbone du bois en tant que combustible demeure très intéressant.
L’utilisation d’une source d’énergie renouvelable
Les bûches de bois sont tirées de forêts gérées durablement. Les granulés sont quant à eux produits à partir des sciures et des déchets de l’industrie du bois. Ils permettent par conséquent de valoriser un déchet, également la totalité de l’arbre abattu. Peu importe sa forme, le bois figure parmi les énergies renouvelables.
Les impacts négatifs d’un poêle sur la performance énergétique
Un poêle à bois a potentiellement quelques impacts négatifs à prendre en compte :
Une possible dégradation de la qualité de l’air
Mal réglé ou insuffisamment entretenu, un poêle à bois génère une combustion de mauvaise qualité. Les fumées émises sont chargées de particules dégradant la qualité de l’air extérieur, voire intérieur de la maison.
L’augmentation de la consommation d’énergie pour la production de granulés
Dans le cas d’un poêle à granulés, il convient de prendre en compte l’énergie nécessaire à la production de ce combustible. Petits cylindres de 2 à 4 cm de longueur et de 6 mm de diamètre, les granulés sont obtenus par compression. Leur production, leur conditionnement et leur distribution consomment de l’énergie. Ce processus se traduit par un bilan carbone plus élevé comparé à celui des bûches de bois.
Le risque de surchauffe de la pièce dans laquelle est installé le poêle
Un poêle à bois offre normalement une chaleur douce, très agréable. Une puissance trop élevée, un bois inadapté ou en trop grande quantité dans le foyer peut néanmoins entraîner un fonctionnement en surrégime. Ce dernier est à l’origine d’une surchauffe désagréable de la pièce d’installation.
Les solutions pour limiter l’impact négatif d’un poêle sur la performance énergétique
Les impacts négatifs d’un poêle à bois peuvent heureusement être corrigés. La technologie associée à quelques gestes de bon sens apporte des solutions efficaces :
Le choix d’un poêle performant et écologique
La technologie de la double combustion a permis la conception de poêles particulièrement respectueux de l’environnement. Le label Flamme Verte identifie les appareils à bûches et à granulés à haut rendement et très faibles émissions. Les appareils labellisés Flamme Verte se voient attribuer un nombre d’étoiles en fonction de leur classe de performance environnementale. Choisissez pour votre maison neuve un poêle à bois titulaire de 7 étoiles vertes sur son étiquette énergétique. Avec cet appareil, l’efficacité thermique de votre maison est optimale, son empreinte carbone fortement réduite !
L’installation d’un système de ventilation adapté
La ventilation mécanique contrôlée (VMC) double flux contribue à une meilleure répartition de la chaleur dans la maison. Par rapport à une VMC simple flux, ses deux réseaux aérauliques permettent de réduire les écarts de température entre les pièces de la maison.
L’installation d’un répartiteur de chaleur
Installé dans le conduit d’évacuation des fumées, le répartiteur permet le réchauffage de l’air capté dans la pièce d’installation du poêle à bois, tout comme sa diffusion dans d’autres pièces de la maison. Simple, efficace, le système fonctionne grâce à un ventilateur, un échangeur thermique et un réseau de gaines de distribution.
La mise en place d’un suivi régulier de l’entretien et de la maintenance du poêle
Comme tout appareil de chauffage, le poêle à bois doit être régulièrement entretenu, contrôlé, voire éventuellement révisé pour offrir des performances optimales. Un calendrier de l’entretien et de maintenance vous permet de ne pas oublier le nettoyage hebdomadaire ou encore le ramonage annuel.
L’utilisation d’un bois de chauffage de qualité
L’utilisation d’une essence appropriée avec un bois parfaitement sec, c’est-à-dire affichant un taux d’humidité inférieur à 20 %, sont à la base d’une combustion impeccable pour un rendement optimal. Idéalement, vous choisirez en bois de chauffage du chêne, du hêtre, du charme, de l’orme, du frêne ou de l’érable ayant séché entre 1,5 et 3 ans.
L’installation d’un poêle à bois de qualité dans une maison neuve s’avère un choix pertinent pour son efficacité énergétique. Attention, aujourd’hui l’offre est très large, ainsi tous les appareils de chauffage bois ne se valent pas. Chez Aägard, nous distribuons uniquement des modèles de marques reconnues pour la qualité de leur production. N’hésitez pas à solliciter l’un de nos conseillers. Ce spécialiste saura analyser les caractéristiques de votre maison neuve pour vous guider vers les modèles les plus adaptés, capables de maximiser son efficacité énergétique.